Connue sous l’acronyme IA, l’intelligence artificielle pourrait se définir tout simplement par la capacité d’une machine à réaliser des performances quasi-similaires à celles de l’humain et appuyées par la technologie. Elle peut être utilisée dans de nombreux domaines. Dans le numérique, là où l’enjeu écologique est de taille, elle pourrait y mettre du sien. Explications.
L’intelligence Artificielle, la pointe du numérique
Le numérique se qualifie d’un système qui rend la communication et l’information plus rapide, plus fluide, plus productive, et ce, grâce au développement de la science et de la technologie. Il est présent dans nos vies quotidiennes, que l’on évoque les services, le transport, le travail, l’environnement, la santé ou encore l’éducation. C’est un secteur qui suscite la créativité et le dynamisme afin que chaque jour de nouvelles technologies apparaissent pour améliorer les rapports humains. La société se transforme et les pensées avec elle. De ce besoin de créativité est né l’IA. Jusqu’ici, l’homme pensait que lui seul pouvait décider, proposer, mémoriser, distinguer et avoir une conscience. Mais avec l’innovation, il est aujourd’hui possible de confier certaines tâches aux machines intelligentes. Toutefois, pour exploiter leur pleine capacité comme il se doit, l’encadrement des machines intelligentes par l’homme est inévitable.
L’IA, le rempart au débordement du numérique
Pointé du doigt par les défenseurs de l’environnement, le numérique pourrait faire de l’IA son fer de lance. D’ailleurs c’est-ce qu’a expliqué le député et mathématicien français Cédric Villani dans son rapport sur l’IA en 2018. Selon ses explications, l’intelligence artificielle peut apporter ses solutions pour la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution à grande échelle. L’opération doit commencer, selon lui, par la création d’une base de données afin de recueillir des chiffres (ex. : consommation énergétique, pluviométrie), et d’ajuster ensuite les besoins en temps réel (ex. : besoins en production pour l’industrie).
Du côté du numérique, l’IA permet donc aux superordinateurs connectés de recueillir, de stocker, de traiter et d’analyser de nombreuses données. Il est alors possible d’utiliser ces données pour avoir un aperçu de l’empreinte environnementale du numérique et ainsi ajuster les besoins tout en évitant le gaspillage. L’utilisation de l’IA dans la gestion d’énergie est aujourd’hui très courante, si l’on ne cite que Hive Supply de l’entreprise BeeBryte ou Energy AI de l’entreprise Alpiq.