Stockholm, Barcelone, Lyon, Hawaï, etc. un peu partout dans le monde se mettent progressivement en place les « villes intelligentes » ou « Smart Cities ». Ces cités exhortent leur existence autour du numérique et de l’écologie. Elles se veulent modèle d’une réalité où la technologie green contribue à la préservation de l’environnement. Mais concrètement, par quoi se manifestent les apports de cette informatique verte pour ces nouvelles infrastructures ?
Le concept de « villes intelligentes »
Une « Smart City » se décrit comme une ville existante ayant accepté d’intégrer de nouveaux concepts dans sa matrice dont services durables et écologiques. Celle-ci les applique au niveau de différents domaines : gouvernance, mobilité, habitats (Smart et connectés), environnement et économie. La mise en place de ces nouvelles structures passe principalement par une transformation technologique innovante. Dans quel but ? Pour que cette ville renaisse et puisse restreindre significativement son empreinte carbone. Elle pourra ainsi proposer une meilleure qualité de vie à ses citoyens.
Chaque mégapole preneuse du projet se voit son organisation remaniée en profondeur. Aujourd’hui, on compte 67 villes activement participantes. À titre d’exemple, Stockholm avec une gestion de la consommation avec des solutions connectées, Hawaï avec ses réseaux Smart pour instaurer un suivi d’usage des voitures électriques et des compteurs intelligents pour un suivi énergétique individuel, etc.
L’importance de l’informatique « green » pour les Smart Cities
Le déploiement des Smart Cities recourt à de multiples ressources dont l’informatique verte. Cette technologie green constitue un levier indispensable à leur mise en place. Elle permet d’y instaurer des architectures TI pour optimiser la consommation d’énergie des citoyens, des Smart-Grids (immeubles intelligents interconnectés), des voitures autonomes, des capteurs de mesure (consommation électrique par exemple), etc. On assiste alors à ce que les autres nomment une « transformation numérique » à grande échelle.
Smart Cities et appréhensions
Ce concept semble se démocratiser progressivement au vu des solutions écologiques concrètes qu’il apporte. Cependant, certains pays restent encore dubitatifs. Les « Smart Cities » se reposent sur une technologie green mais qui reste du ressort de l’informatique. Le bon fonctionnement de ces villes exige la collecte de données individuelles. Ce qui peut rebuter certains citoyens. Aussi, certains habitants craignent que ces projets viennent changer entièrement l’identité originelle de leur ville, son authenticité et ses paysages urbains (cf. Santa Maria Tonantzitha au Mexique).