Les acteurs de l’économie numérique en Afrique

L’économie numérique est une passe obligatoire pour presque tous les pays du monde. L’Afrique n’y échappe pas. Il s’agit même de l’une des voies pour son développement rapide. Encore faudra-t-il en tirer profit. Certes dans un monde à tendance libérale, on laisse plus de liberté à l’individu. Il revient à chaque entrepreneur d’exploiter les occasions offertes par ce nouveau système. Toutefois, il implique d’autres acteurs, dont l’État, plus particulièrement pour les pays africains. Celui-ci joue plusieurs rôles.

Qu’est-ce que l’économie numérique ?

Il semble plus utile tout d’abord de définir le concept d’économie numérique, pour mieux connaitre qui sont les acteurs dans ce domaine. On peut simplement le définir comme l’ensemble des secteurs d’activité qui ont un rapport avec le numérique. En réalité il est difficile de cerner cette notion. D’ailleurs il n’existe pas de définition acceptée de tous. De plus le terme « numérique » n’est pas réellement approprié. Il est plus adéquat de parler d’économie « informatisée ».

En effet, ce nouveau système s’appuie surtout sur les TIC. Ensuite, on a avancé le concept d’économie électronique. En outre, il ne concerne pas seulement le commerce de l’électronique, mais inclut également les services et autres activités liées comme les réseaux sociaux ou contenu en ligne. Cela a entrainé l’apparition de nouveaux acteurs.

Le continent et les États africains comme des acteurs centraux

Le continent africain lui-même en fait partie. Certes, il enregistre du retard par rapport aux autres continents. Toutefois certains pays comme le Kenya, le Maroc ou encore le Cameroun enregistrent une très belle avancée. Il y a également des États qui ont un bon potentiel dans ce domaine, comme l’Afrique du Sud ou encore l’Égypte.

Ainsi l’État est le premier concerné par l’économie numérique. C’est à lui de définir les stratégies nationales pour exploiter les potentiels des Technologies de l’information et de la communication. Il lui revient également de mettre en place des infrastructures pour démocratiser internet et pour que les habitants dans les zones les plus reculées puissent accéder au numérique facilement. D’où l’Initiative pour l’économie numérique en Afrique (DE4A) lancée par la banque mondiale.

Les dirigeants auprès de plusieurs pays africains ont déjà entamé leurs travaux. En première ligne, il y a le Rwanda et le Sénégal. Ce dernier souhaite allouer environ 1/10 de son PIB pour le développement des TIC.

Les acteurs privés de l’économie numérique

En dehors de l’État, on peut dans ce cas catégoriser les acteurs de l’économie numérique africaine en 4. En réalité, la plupart sont les mêmes que pour l’économie traditionnelle.

D’un côté on a les ménages et les simples particuliers. Ce sont les principaux consommateurs des services et produits d’information et de communication. Ils se servent de ces derniers pour satisfaite leur besoin dans divers domaines, comme le divertissement. Ce sont surtout les internautes. Internet est la solution la plus rapide pour trouver une solution rapide à un besoin donné. Cela a favorisé le développement de l’e-commerce. Puisque la demande augmente, l’offre s’accroit également.

Les entrepreneurs sont également les principaux acteurs d’ère du numérique. On peut les classer en plusieurs sous catégories. Il y a ceux qui proposent les services touchant le numérique par exemple le commerce de produits électroniques comme les ordinateurs et les smartphones. Ceux-ci peuvent être également des entreprises qui proposent des services tels que les réseaux sociaux.

L’économie numérique a favorisé l’apparition d’un nouveau type d’acteur, les fournisseurs d’application. Ces dernières sont indispensables pour que le système fonctionne. Celles-ci facilitent la vie des consommateurs. Grâce à elles, il est plus facile de rechercher un produit ou un service donné. Ces applications sont de véritables sources d’informations pour guider les acheteurs et intègrent en principe des fonctions « achats ». Ces logiciels sont en général gratuits. Plus de 98 % des applications pour Smartphones ne sont pas payants.

Enfin, il y a les banques et établissements financiers. Ceux-ci se doivent de participer au développement de ce nouveau système d’échange basé sur le numérique. Un de leur rôle est par exemple de collaborer avec les entreprises pour mettre en place des méthodes de paiements plus adaptés. Grâce à la délocalisation du travail, les entreprises et les consommateurs en Afrique vont pouvoir profiter de l’économie numérique.