Le chatbot histoire
Une montée en puissance des échanges avec le chatbot sera estimée d’ici deux ans, avec un pourcentage de 85 %. Cet outil est utilisé pour diffuser les données en business intelligence et mettre en avant l’intelligence commerciale.
L’origine du chatbot
Les traces de la robotisation remontent avant la révolution industrielle. Au XVIIIème siècle après JC, un scientifique a conçu des œuvres reflétant l’image floue des chatbots.
C’est au cours des années 60 que son origine s’est dévoilée dans plusieurs pays.
Les têtes parlantes
En 1780, l’Abbé Mical a été connu comme le premier scientifique qui a conçu le robot parlant.
Les têtes parlantes sont des machines en cuivre, avec deux têtes. Elles ne peuvent prononcer que quatre phrases. À cette époque, le robot a seulement répété maladroitement la voix humaine.
Les humanoïdes
Les robots humanoïdes prennent vie en 1927 grâce à Westinghouse. Le droïde qui s’appelait Televox est une machine utilisant des interférences signaux pour effectuer des actions simples comme décrocher un appel. Westinghouse a ensuite amélioré sa conception et a lancé le nouvel humanoïde : Elektro, en 1937.
Le droïde est ainsi capable de réagir à la voix de l’utilisateur et de bouger ses bras, afin d’accomplir de nombreuses tâches. Avec son vocabulaire de 700 mots prédéfinis, il peut communiquer librement avec les utilisateurs.
Bref, l’apparition des humanoïdes marque le premier pas vers les chatbots modernes.
Allan Turing et l’Intelligence Artificielle
Allan Turing est un scientifique qui a consacré son effort dans l’amélioration des découvertes scientifiques. En 1937, il découvre qu’il est possible de commander les robots à partir de bases de données capturées via un ordinateur moderne.
Après quelques années, ce scientifique a commencé à s’intéresser à l’intelligence artificielle. Il a établi une nouvelle expérience scientifique appelée « test de Turing ». Le principe est de répondre à la problématique de : comment concevoir une machine qui peut faire passer pour un être humain ? Hélas, le robot ne parvenait pas à passer le test de Turing.
L’évolution du chatbot
L’univers de la science poursuit son évolution. Année après année, des milliers de scientifiques continuent l’expérience d’Allan Turing.
Le chatbot Eliza, une source d’inspiration
Joseph Weizenbaum, professeur du MIT, a conçu le premier chatbot Eliza en 1966. Eliza a été créée pour être un assistant psychothérapeute.
Là, il s’agissait d’un programme informatique. Le principe, c’est de copier le comportement d’un psychothérapeute par le biais d’une boîte de dialogue.
Alice, le référence chatbot
Inspiré par le chatbot Eliza, Richarde Wallace, un informaticien hors pair, a aussi conçu le chatbot Alice en 1995. Le principe est d’améliorer le modèle Eliza en s’appuyant sur des règles sophistiquées.
La conception de Richarde Wallace a connu un succès et est devenue la référence des autres agents conversationnels. Pourtant, Alice n’a pas réussi le test de Turing, mais elle y répond mieux par rapport aux précédents chatbots.
Eugène Goostman, le premier chatbot qui a réussi le test de Turing
Grâce à un niveau d’intelligence artificielle hors du commun, le chatbot Eugène Goostman a été capable d’imiter le comportement d’un jeune garçon ukrainien lors de l’expérience scientifique.
Pour être sûr, Eugène Goostman a passé le test de Turing. Ce test a été assisté par les chercheurs de l’université de Reading. Ces chercheurs ont déclaré que ce modèle de chatbot est le premier à réussir le test de Turing avec une note de 33 %.
Au fil des années, chatbot évolue et prend souvent de nouvel aspect. Il y a par exemple la conception de Sophia : le premier chatbot à avoir une nationalité.