La cybernétique est désignée comme la science des analogies maitrisées entre organismes et machines. La cybernétique est une science transdisciplinaire puisqu’elle est considérée comme une science des mécanismes autogouvernés et du contrôle, mettant essentiellement en relation les principes qui régissent les êtres vivants et les machines dites évoluées. L’ambition développée par la cybernétique a constitué un creuset formidable pour l’élaboration des sciences cognitives, de l’intelligence artificielle, des thérapies systémiques ou encore des théories biologiques de l’auto-organisation. Par contre, le champ de la biocybernétique commence au niveau des macromolécules organiques et comprend les principaux composants subcellulaires, la cellule elle-même considérée comme un tout, les tissus et les organes comme les grands systèmes fonctionnels de la physiologie animale ou végétale et enfin l’organisme total de l’individu. Il faut souligner que les évolutions récentes de la robotique contribuent à revaloriser les recherches de la cybernétique. Dans la notion de biocybernétique, il existe trois mots essentiels qui la définissent notamment le système, la communication et la commande. Il faut savoir que les opérations de communication sont primordiales puisque sans communications d’informations entre composants, il ne serait pas possible de parler de système. L’un des terrains favoris de la biocybernétique est celui des grands systèmes de la physiologie traditionnelle à l’instar des systèmes respiratoires, circulatoires, digestifs, endocriniens et nerveux.