Dans le domaine de la révolution numérique, l’Afrique est le continent qui gagne le plus de privilèges. Effectivement, avec les nouvelles technologies, de nombreux pays africains contournent le développement traditionnel et sautent les étapes. Ils accélèrent alors leur croissance économique et gèrent leurs ressources de manière optimale.
Même les populations les plus pauvres ont accès aux services essentiels grâce au développement du numérique sur ce grand continent. La question qui se pose est alors de savoir comment le secteur public et le secteur privé peuvent-ils œuvrer pour permettre à tous de profiter du digital ? Comment les pays du continent doivent-ils interagir pour arriver à la création d’un écosystème numérique régional ?
La révolution des systèmes de paiement de détail
Grâce à la numérisation, l’infrastructure de paiement et le système de paiement en détail a connu une nette évolution. En Afrique comme partout ailleurs dans le monde, les efforts déployés en numérique génèrent des économies notables chaque année. Cela va jusqu’à des milliards de dollars dans l’année. Les paiements électroniques sont ceux qui permettent de voir ces rêves devenir réalité. Il est envisageable d’économiser sur les prix de la transaction via les plateformes de paiement électroniques. Les coûts unitaires et les déplacements font partis intégrantes de cette économie.
Ainsi, la révolution profite à tout le monde en Afrique et tout un chacun se voit desservi. Aussi, il est temps pour les pays africains de laisser de côté les transactions d’espèces pour laisser place aux paiements numériques. Les retombées positives de cette démarche sur l’économie sont indéniables. D’ailleurs, c’est le pays tout entier qui va profiter de cette nouvelle facette du développement.
Les nouveaux instruments digitaux révolutionnaires en Afrique
Voilà une dizaine d’années déjà que l’Afrique a pris soin d’inclure le leapfrogging parmi les thèmes ayant marqué son histoire et sa renaissance. Cette thématique évoque en fait la transformation et le développement des infrastructures africaines. À cela s’ajoute les défis socio-économiques que le pays a dû relever. En prenant la décision d’adopter la technologie mobile, l’Afrique a également décidé de prendre les choses en mains. Ainsi, elle a démontré le leadership qu’elle possède en termes d’innovation dans les TIC.
Les africains n’en restent plus à une simple téléphonie et entreprennent de développer des applications et services profitant au continent. Ces services en question fournissent ainsi de précieuses indications sur la santé ou même sur les pratiques agricoles à mettre en place. Ce n’est pas tout, car nombre de régions en Afrique ont pu faire des progrès grâce au paiement par téléphone. De ce fait, les individus qui ne sont pas encore bancarisés peuvent participer à l’économie formelle.
En Côte d’Ivoire à titre d’exemple, le nombre de startups fintechs ne cesse de croître pour mieux répondre aux besoins des ruraux. Pourquoi en rester à la téléphonie ? Certes, au Cameroun, Kiro’o Games devient le studio de référence en matière de conception de jeux vidéo. Il innove les jeux en les créant et en fait de même avec les bandes dessinées. Cette startup génère des millions de dollars US grâce à son développement qui semble sans limite.
Revoir l’administration africaine
Bien que l’économie numérique soit source de promesses pour l’avenir africain, de nombreux autres points doivent être considérés. Effectivement, sans ces analyses, l’économie numérique d’Afrique risque de ne pas profiter au plus grand nombre. Il est possible d’améliorer les plateformes en ligne afin de les rendre adéquates et utiles aux citoyens. Ces plateformes doivent pouvoir s’accéder via les téléphones mobiles. De ce fait, la population même enclavée pourra résoudre les soucis administratifs. Heureusement, cette technologie coûte de moins en moins chère sur le continent.
En guise de développement, les Etats pourraient songer à la fourniture de plateformes de Cloud Computing ouvertes. Le Togo fait partie des pays qui a mesuré l’importance de cette situation. Aussi a-t-il pris l’initiative de déployer un réseau de 250 km de fibre optique au profit des administrations depuis déjà 2017. Ces révolutions dans le secteur de l’administration peuvent réduire les heures d’attentes au niveau de l’administration publique. Par ailleurs, cela aurait aussi le mérite de faciliter les transactions officielles. Ainsi, le numérique en ces temps de pandémie est une véritable issue pour l’économie africaine qui y voit enfin un semblant de développement durable.