Les marchés boursiers depuis le début du mois d’aout ont connu bien des hauts et des bas. C’est la dégradation de la note financière des Etats Unis qui a mis le feu aux poudres. Ce 5 aout 2011, la société « Standard and Poor’s » a pris la décision de dégrader la note financière des Etats Unis.
Les dirigeants du G7 et du G20 et la Banque Centrale Européenne (BEC) tentent de rassurer les places européennes. La banque a même déclaré qu’elle offrirait son soutien face aux dettes de l’Italie et de l’Espagne. Malheureusement, la crainte d’une récession de l’économie américaine pousse les opérateurs à vendre. Paris chute à 5% et New York n’est pas épargné : -5.5%.
En France, la rumeur cour qu’une dégradation de la note Française par Fitch suivra. C’est la panique sur le marché français. Le secteur financier est parmi les plus touché et c’est la Société Générale, dont la rumeur affirme qu’elle est au bord de la faillite, qui en a payé les frais avec une chute de 14,74%, suivi par le Crédit Agricole -11,81% et BNP Paribas -9,47%. La facture Grec et les problèmes de dettes provenant de l’Espagne et de l’Italie ébranlent de plus en plus le marché de la finance. Ce qui rend encore le plus vulnérables ces banques, c’est la présence du BNP Parisbas en Italie et du Crédit Agricole en Espagne.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) n’a pas tardé à réagir face aux rumeurs d’un krach inévitable et affirme que tout cela n’a été qu’un test de la résistance française et à la clôture du marché le vendredi 12 aout 2011, la majorité des places boursières était plus positive, principalement la bourse de Paris qui hausse de 4%.