Le courrier électronique ou courriel est d’abord un moyen d’échange d’informations entre les individus. Il s’est rapidement transformé en média de communication personnelle tel que nous connaissons aujourd’hui.

Parallèlement, il est rapidement devenu l’un des médias privilégiés des marqueteurs : seulement 20 % des courriels reçus émanent d’expéditeurs connus de leurs destinataires. Cette mesure concerne les messages émis ; en réaction à cet état de fait, des méthodes de filtrage se sont développées. Une étude mesure que les marqueteurs américains ont envoyé 200 milliards de courriels en 2004. De ce fait, il est également perçu comme un outil intrusif par beaucoup d’utilisateurs lorsqu’il est utilisé abusivement par des organisations ou des individus dont l’intention est, soit peu scrupuleuse, soit carrément néfaste. On utilise habituellement le terme « spam » pour qualifier ce genre de message non désiré et abusif.

Nous vivons actuellement une période cruciale pour ce qui concerne l’utilisation de la communication par courriel et les prochains développements pourraient bien sonner le glas pour beaucoup d’entreprises qui utilisent mal ce médium de communication.

Dans la plupart des cas il faudra sans doute revoir le modèle de fonctionnement des courriels mais une chose est certaine, pour la majorité d’entre elles et d’ores et déjà, il leur faut s’assurer que le courriel envoyé est désiré par le destinataire. Aussi, le recours à la permission marketing semble être la seule alternative valable.