WhatsApp est une application classée parmi les réseaux sociaux les plus utilisés au monde. Sa signification traduite par « quoi de neuf » en français explique déjà qu’elle sert à faciliter la discussion et le partage d’information.

Plus utilisée sur les mobiles que sur les ordinateurs, elle permet de remplacer les messageries et les appels via un forfait mobile par une messagerie instantanée et des appels via internet. Avec plus d’un milliard d’utilisateur quotidien en 2017, elle constitue une cible parfaite pour les pirates et les vendeurs d’informations. De la même manière que toutes les plateformes et sites se trouvant sur internet, Whatsapp génère des données personnelles appartenant à des milliards d’individus. L’évolution du marché d’informations ces derniers temps accorde une valeur inestimable en argent à ces types de plateforme puisqu’un simple numéro de téléphone revient  à 2,70 euros pendant que les informations bancaires coûtent jusqu’à 33,03 euros au minimum.

À titre d’information, la messagerie instantanée est deux fois plus utilisée que les appels. De ce fait, les données sous forme d’écrit sont facilement accessibles. La moindre faille de sécurité au niveau de la messagerie implique alors une fuite considérable d’informations personnelles. Actuellement, des logiciels espions communément appelés « mouchards » sont aussi commercialisés sur le net. Toute personne intéressée, professionnelle ou simple curieuse par rapport à la situation d’un particulier sur Whatsapp, peut facilement installer ce logiciel pour recueillir des informations et surveiller chaque mouvement sur le profil ciblé. Les réseaux sociaux, notamment WhatsApp, n’est pas épargné lorsqu’il s’agit d’utilisation frauduleuse de données. Cependant, certains parents considèrent cette situation comme bénéfique et profite de ces failles pour surveiller leurs enfants en installant eux-mêmes ce type de logiciel.

Les failles retrouvées au niveau de la messagerie de Whatsapp ne se limitent pas à la collecte de données ni à la surveillance. Le logiciel espion pouvant être installé désormais, peut modifier des messages envoyés et autorise le pirate à se substituer au titulaire du compte. Ce qui expose vraiment les utilisateurs à des risques plus importants que de voir ses messages modifiés.  

À cause du « mouchard », les utilisateurs risquent de  voir leurs informations vendues auprès des sites de ventes à des fins publicitaires la plupart du temps. Heureusement, Whatsapp a pu relever rapidement cette défaillance et a élaboré une solution qui consiste à bannir les utilisateurs qui tentent de modifier l’application. Des mises à jour ont également été apportées au niveau de la forme des discussions instantanées afin limiter le nombre de messages en masse pouvant être envoyé au sein des groupes.