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La création d’une plateforme Internet a pour objectif de toucher un public cible illimité. Effectivement, toute personne ayant accès à la toile peut naviguer vers le site une fois qu’il a été mis en ligne. Le design ainsi que le contenu de la page web dépendent uniquement du propriétaire du site Web. Pour ne pas négliger chaque visiteur, il n’est pas rare qu’un site soit multilingue. C’est-à-dire qu’il est traduit dans toutes les langues.

Avec ce multilinguisme, les internautes peuvent naviguer facilement sur la plateforme lorsqu’il existe une autre version du site. La plupart des sites unilingues sont en Anglais puisque les langages de programmation et des logiciels sont en cette langue. D’ailleurs, tout l’univers informatique est basé de l’anglais et il faut avoir des notions en cette langue afin d’évoluer dans la programmation ou dans un autre secteur. L’unilinguisme ou le plurilinguisme d’un site résulte du choix des responsables uniquement.

Quand l’unilinguisme est sanctionné

Créer un site et d’en faire uniquement en une langue peut s’avérer dangereux. Effectivement, l’Office québécois de la langue française ou OQLF ont reçu 423 plaintes déposées en 2016 concernant la loi 101 pour les sites unilingues anglais. 394 des plaintes ont été acceptées. En d’autres termes, les entreprises responsables de ces sites vont devoir corriger leur situation. Il est important de proposer une plateforme qui va permettre facilement aux anglophones de mieux naviguer.

Toutefois, la négligence de la langue de Shakespeare peut s’avérer dangereuse, surtout pour les firmes qui évoluent en France ou en Québec. En plus de réduire gravement le nombre d’audiences sur la page, les sites unilingues peuvent être sujets à des poursuites. Il n’est pas nécessaire de proposer une plateforme qui existe en des dizaines langues, il faut tout simplement bien connaitre les cibles qui vont le consulter.