Le e-commerce est un secteur en pleine expansion qui a débuté en Belgique par des nombreux e-commerçants qui pensent déjà à la délocalisation. Si l’e-commerce représente actuellement 5% du marché belge, les spécialistes du domaine sont confiants. En 2018, ce taux atteindra les 10% et cela permettra de créer de nouveaux emplois. D’ailleurs, certaines entreprises envisagent déjà les solutions de délocalisation. Les données statistiques rapportent déjà que 35% du service d’e-commerce belge est réalisé à partir des pays étrangers. Et parce que le web se développe à une vitesse grand V, les 65% de délocalisation de la vente en ligne seront atteints en un rien de temps. Et aujourd’hui, beaucoup d’éléments de l’e-commerce sont déjà délocalisés.

La toute grande question qu’on se pose, c’est : « Est-ce qu’on va continuer dans ce sens-là », et on va perdre beaucoup d’emplois. Ou bien est-ce qu’on va faire de la Belgique une sorte de grand centre de l’e-commerce européen. À ce moment-là, non seulement on va faire rapatrier un certain nombre d’activités qui ont été délocalisées mais en plus, on va attirer des grands acteurs internationaux chez nous. Le problème de l’e-commerce est donc similaire à celui de l’économie belge, c’est-à-dire en manque de compétitivité.
Exactement. On a toujours cru que notre commerce était non délocalisable. Nous avons toujours dit que les clients, eux, se délocalisent en allant faire leurs achats à l’étranger avec leur voiture. Mais maintenant, non seulement le client se délocalise, avec sa voiture ou depuis son siège où il peut commander à l’étranger, mais en plus, le commerçant lui-même peut se délocaliser. On est dans la même problématique que l’industrie car on délocalise en fait les productions.